Relevé des Way Points pour l'entrée:
22 10 370 / 166 18 298
22 10 188/ 166 18 194
22 10 065/ 166 18 195
22 09 945/ 166 18 283
22 09 905/ 166 18 387
22 09 315/ 166 18 585
22 09 942/ 166 18 789
22 09 921/ 166 18 856
22 09 530/ 166 19 169
22 09 167/ 166 19 449
22 09 098/ 166 19 507 très proche pointe terre à tri, en entrant
22 09 131/ 166 19 168
22 08 959/ 166 19 660
22 08 950/ 166 19 730
22 08 956/ 166 19 828
22 08 990/ 166 19 880
22 09 023/ 166 19 939 rivière Katiramona
22 09 069/ 166 19 976
22 09 161/ 166 20 015
22 09 334/ 166 20 055
22 09 440/ 166 20 050 dans le virage àgauche
22 09 471/ 16620 103 après je me suis planté, il faudrait parait il passer sur l'autre rive, un peu plus tôt pour éviter un banc de sable au milieu ?
Ces points sont une compil de l'entrée et sortie, avec une hauteur indiquée sur les livres de marées de 150, si on ne se plante pas, ça passe avec mon tirant de 2,30m J'ai démarré ma route chaque fois 2h avant PM, Je me suis planté à l'entrée de la rivière, car le WP n'était pas bon (normal ça changera encore), et deux fois à la sortie: voyant remonter les fonds, je me suis échappé du mauvais coté entre la rivière et la cote en face ! Puis près de la pointe de terre car je pense que mon WP était faux. On a beau vérifier, une erreur de lecture ou transcription est tj possible . Attention donc, mais on s'échoue vraiment en douceur... enfin si on fait ça en douceur également .Gaffe également à pas trop accélérer quand les fonds augmentent, car ils remonterons d'autant plus vite, surtout si par réflexe on évite du mauvais coté !
passage du cyclone Ului Jeudi 14 30
Flight time est de nouveau posé sur le fond; au début la quille s'enfonce, puis le bateau s'incline progressivement . Sur la photo, (hier) j' étais 30 m en amont et le voilier s'est complètement couché, ce qui fait basculer l'horizon de 45°, difficile alors de faire grand chose, chaque action devient casse gueule, il faudrait porter des chaussures en permanence !
Hier soir, à marée haute (21h )comme je voulais quitter la zone plus dure où je m' étais posé, j'ai réalisé que la quille était encore prisonnière, et j'ai vite renoncé à faire la manœuvre dans le noir, préférant passer la nuit posé une nouvelle fois. C' était étrange, mais j'étais bien calé, pas un souffle d'air un peu saturé par les tortillons anti moustiques, heureusement qu'il ne fait pas trop chaud !
Musique et bouquins puis un petit film pour terminer ( démineurs, récemment primé mais assez moyen).
Ce matin le plafond nuageux était plus élevé, moins inquiétant; avec presque du soleil par moments. Le plus difficile à été de dégager la quille, ensuite de déplacer l'ancre à l'aise du zodiac pour éviter de larguer toutes les amarres placées à terre sur les palétuviers. Enfin replacer le bateau au bon endroit pour pouvoir quitter les lieux avant la marée haute, car il reste tout de même un sacré labyrinthe à parcourir entre les bancs de sable invisibles dans des fonds oscillants entre 2,4 et 5m ( sur «3 miles ). L'aller s'est fait au ralenti et au gps, cette fois ci les points ont été corrigés, grâce à un bateau déjà mouillé ici, qui m'a communiqué un parcours légèrement différent et qui , si les sondes sont bonnes devrait améliorer nettement le passage en gagnant 1m de fond !
Le GPS est un outil fabuleux, car sans lui, cet abri est quasi impossible à atteindre autrement qu' à tâtons, en aveugle, sans même savoir si on pourra aller jusqu' au bout; Ce qui était mon cas en arrivant, car bien sur, on se renseigne avant et nombreux étaient les : « 2.30m ça passera pas ! «
C'est aussi le problème des estuaires et lits de rivière qui sont des ensembles vivants.
Au chapitre c... j' utilise habituellement les deux réservoirs d'eau douce de chaque coté du carré ouverts ensemble, et ai oublié de fermer les vannes d'isolement . « Les vases communicants » ont fait le reste; et une partie de l'eau est partie dans les fonds, car les bouchons ont de petites fuites ! Normalement j'y pense, c'est essentiel, mais là j'ai pensé à autre chose, les vannes de coque par ex.
Au chapitre rencontres, un couple sympa, sur un tank en acier de 35 tonnes ( dont 6t de gas oil et eau, presque le poids de Flyght time ! ), dans un état parfait, mais quand il parle de la mer et de navigations, on sait que c'est la même chose que l'on va trouver ! Il est aussi l'auteur des relevés gps que j'utiliserais pour ressortir.
Sinon, l'endroit est remarquablement abrité, le bras de rivière doit faire 150m de large, bordé des deux cotés de palétuviers (un bon amortisseur , au cas où) Deux montagnes blindent les cotés S à NW, Au N une autre montagne plus lointaine, il n' y a que l'E NE qui ne sont protégés que par les palétuviers, c' est donc de ce coté que l'on se colle à la mangrove, avec tout ce que l'on a de cordages. Pierre, du Kyrimba ( fort et courageux en amerindien ) qui à déjà expérimenté la place m'a dit : ça tient, mais après le cyclone, il ne restait plus une feuille dans les arbres...
S'il n'y a que ça !
dimanche , port Moselle
il y avait encore une belle erreur de way point, et je me suis planté deux fois en sortant; petit stand by baie Papaye (pas vu une !) pour ranger le bordel et attendre le passage des vents les plus forts Samedi matin, hissé les voiles et retour au port, avec tout de même un vent fort et qq belles rafales, courtes heureusement !
ce matin, c'est gris-calme... et reposant.
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