AU LARGE...

TRON l'héritage, au cinéma, ici !

Ce sera demain soir, à minuit  sur une petite ile de 8 000  habitants, à 20 km d'Aukland en première mondiale, si j'ai bien compris !

Puisqu'il pleut aujourd'hui sur la région, je suis monté faire un tour à la bibliothèque , et il se trouve que LE Cinéma est juste à coté; poussé par la curiosité, je me suis glissé dans un couloir, pour entrevoir au fond  cette salle très particulière:

La débauche de vieux canapés me faisait hésiter à admettre la réalité, mais puisqu'il y avait une bonne ame, tout au fond devant un écran d'ordinateur, j'ai risqué ma stupide question. Effectivement , il séagissait bien d'un cinéma, oui je pouvais prendre quelques photos, et enfin non, l' 'affiche annonçant " TRON LEGACY " n'est pas un relent de cinématèque, mais bien une nouvelle version d'un film qui pour moi , à l' époque (1982) avait constitué une première surprise en réalisant que je pouvais passer avec un tel plaisir du " vrai " cinéma à l'animation ...
Mes Walt Disney de l'enfance étant restés  proche du conte et de leurs fées.
Il y avait aussi, sans doute en arrière plan une espèce de fascination autour de l'univers informatique et virtuel dont "2001" avait déjà ouvert les portes, puisque le héro va réussir à entrer dans le jeu qu'il a autrefois conçu.

Toujours est il que je suis ressorti de là avec la furieuse impression d'avoir un temps changé de monde ; L'impression, le plaisir, sont restés intacts, rangés dans une petite boite, et je me demande vraiment si je réussirais, Trente ans plus tard à retrouver cette sorte de fascination ?

Au moins la salle de cinéma fait elle déjà un gros effort dans ce sens...

C'est le genre de hasard prodigieux dont je raffole,

j'ai donc réservé ma place,

je suis le troisième...

 

My blueberry nights

 de Won Kar Wai en 2007

 

                                      Norah Jones en serveuse automate

 

 

                  Les proitagonistes d'une rencontre improbable dans un cadrage qui ne laisse rien au hasard

 

 

                 Quand on disparais, il ne reste que les images que l'on a laissé dans la mémoire des autre; ou à peine quelques ligne sur une addition...

 

          ... Et je n'avais plus la moindre envie d'être cette personne

 

                                 

                fies toi à tout le monde, mais coupes toujours les cartes ...

                              Norah Jones succombe à  la tarte aux myrtilles

                       avec des gestes qu'il faut avoir bien observé pour en saisir la gourmande intimité

 

Une découverteet un grand bonheur  cinématographique, hier soir sur mon petit écran  11'
Il ,ne m'a pas fallu plus de quelques minutes pour tomber sous le charme de cette symphonie de couleurs électriques , de jeux de téléobjectifs;. La caméra monte descend tourne glisse on se sent le regardl monté sur coussin d'air, L'espace physique qui semble pourtant exigu devient  une espèce de jeux de miroirs que la profondeur de champ, la lumière et les mouvements de caméra sculptent à l'infini. Les acteurs sont littéralement immergé dans nce bain multicolor,  leurs silences, regards, respirations,  sont autant de dialogues que les caméras captent comme s'ils étaient déjà en nous.
Même  La tarte aux myrtilles  ( souvenirs perso)  tient sa place de gourmandise suprême irrémédiablement liée au glacé dehors,  mais si chaleureux dedans, qu'on peut lui allier sans ho

nte une boule de glace par dessus. C'est le dessert qui " reste"... Pourquoi continuer à le faire alors ?
La biodiversité... Et surement le plaisir si intense de ceux qui s'y risqueront parfois qu'il se voit dans leurs  yeux et gestes gourmands ; tout cela touche bien sur à l'érotisme le plus total ! 

                                                     Un fim à savourer une nuit de grands froids .