Tahaa / Noumea
Dimanche 11 10 2009
16 H : Le vent est revenu de SE;
toujours assez léger ( 7,5 nds) mais le bateau avance sur son cap
(240) et la vitesse oscille entre 3 et 5 nds en fonction de la route
exacte suivie par le pilote.
La journée à été molle, bleu
marine la mer, bleu le ciel, blancs les petits nuages, et très chaud
le soleil
Ce matin; réveil à 6h 30, l'instant est radieux, encore plein des silences de la nuit. Petit déjeuner sur le pont, bananes, café, et tartines confitures de châtaignes ( petit cadeau souvenir de Murielle ), je profite du paysage avec intensité. Derniers rangements, l'ancre est démontée et fixée sous la table, bien centrée sur la quille, le zodiac remonté et solidement fixé sur la plage avant.
J'ai vraiment l'impression de ne pas
avoir envie de quitter tout ça, je traine un max; refais un café,
agrémenté d'une clope cette fois ci, histoire de prolonger le
temps.
Et si j'attendais le vent ?
Car c'est vrai qu'il n'y a
pas grand chose, de vastes zones du lagon sont encore lisses comme du
verre, faisant ressortir les zones turquoises, bleues ou jaunes qui
indiquent les différentes profondeurs presque aussi nettement que
l'électronique.
Je hisse enfin la grand voile, en
larguant à mesure les trois ris qui m'ont accompagné depuis Moorea,
elle est toute fripée et se balance mollement, j'oriente la barre
sur le coté et vais enfin larguer le corps mort, le bateau cule en
tournant, le génois est alors partiellement déroulé et fini de
faire basculer l'avant pour faire demi tour; départ vent arrière,
je traverse la baie, puis longe Tahaa, entre le turquoise et les
cocotiers, Bora est droit devant à 10 miles.
Les petits airs
m'envoient des bribes d'église sous forme de chants qui restent
encore aujourd'hui une sorte de compétition entre les multiples
confessions. Le boum boum d'une rasta box leur succèderont avec un
peu plus d'insistance, mais très vite tout sera masqué dans la
passe par le récif tout proche; un dernier brassage de turquoise et
de bleu sombre, le large est devant. Je croise un voilier arrivant de
Bora au moteur (mais GV haute): Bison futé !
La mer est belle; juste parcourue par
une houle de SW très longue, insensible comme une respiration. Hélas
le vent ne dure pas plus d'une heure, puis ça tombe, les voiles
commencent à flotter et à pendre comme le linge aux fenêtres.
Moteur; pilote auto;
Je fais un peu de cuisine, dehors il fait
vraiment chaud, le pont est brulant. Riz; pota (chou chinois) et
daurade des marquises, (car il faut bien récupérer des pots pour de
nouveaux poissons).
16 h . Moteur coupé, vent de travers,
la vitesse remonte à 5 nds, les lignes de pêche sont à l'eau, mais
la vitesse encore un peu faible pour que mes leurres maison fassent
vraiment effet, sauf peut être sur un très jeune ou un
affamé!
C'est drôle, ce moment de la journée, quand le soleil à
suffisamment basculé vers l'ouest pour qu'il monopolise toute
l'attention; en plus il est pile poil devant, derrière le génois.
J'en profite pour reprendre la barre et me laisser méditer au delà
de l'horizon. La lumière est encore féroce; malgré les lunettes,
l'océan scintille comme un feu d'artifice. Derrière les trois iles,
Raiatea Tahaa et Bora, ont perdu leur couleur verte et se fondent peu
à peu sur l'horizon. Un dernier coup d'œil sur la Polynésie, car
demain il n'en restera que le souvenir... et quel souvenir !
Le carénage à Raiatea:
J'y avais caréné Alibi Il y a de
cela des siècles semble t il ? Il n'existe pas beaucoup d'endroits
qui offrent un tel spectacle: le lagon à 10m pour un plouf
rafraichissant et le coucher de soleil en face !
J'y ai retrouvé
Ariel; qui avait autrefois participé à l'élaboration de mon ex
voilier, celui qui m'a porté du Goulet (en Normandie) jusqu'à
Moorea. Son chantier marche bien, d'autant qu'il utilise un système
de bers Néozélandais qui permet de stocker plus de bateaux que le
traditionnel « Roulev »! Se souvenant sans doute de ses
périodes de navigation, Il y a des douches généreuses, des
machines à laver, et... le pot du vendredi soir qui réunit
travailleurs polynésiens; voileux, bières fraiches plus quelques
spécialités locales !
J'en ai profité pour avoir l'avis des
gens des Iles, ceux dont on ne demande pas l'avis; mais à qui
l'outil est destiné (la différence entre l'avion à 24 000f et le
bateau à 6 000f) ;la différence de prix rendant le voyage possible
là où il restait du domaine du rêve ou de l'extrême nécessité
.
Trois des travailleurs étaient pour avec évidence; le
troisième plutôt contre: « ça va devenir comme à Tahiti ! »
C'était tellement direct et évident que je ne pouvais que
comprendre ce point de vue ; sachant très bien; justement, le charme
que j'avais trouvé à l' isolement de ces Iles et à leur
personnalité!
Je sais aussi que Maiao, distante de trente miles
de Moorea persiste à refuser le tourisme, les voitures, et l'avion,
'on trouve cependant ketchup et sucreries); décision collégiale qui
n'est pas du goût des plus jeunes ! Ce genre de choix est intimement
Polynésien, et réussi même à survivre à Tahiti: sauvegarder un
mode de vie où pauvreté n'existe pas encore, où communauté garde
un sens!
Petite parenthèse: Un jour est arrivé, au titre de l'équipement; un bulldozer tout neuf, pour une commune des Tamotus (qui avait sans doute bien voté). Terrassements divers; entretien des routes, il ne chômait pas. Le temps à passé, les urgences communales ont diminué; et le bull à commencé à se prêter, d 'abord à tous, puis avec préférences pour la famille du maire et de ses copains. Les oubliés ont commencé à râler, de plus en plus fort, de plus en plus nombreux... Un jour, le conseil municipal à pris la décision: cet engin de discorde serait conduit et laissé sur le récif ! Il y est resté sous forme d'un tas de rouille, en souvenir !
Cette histoire de ferry rapide bat son plein en ce moment, relancée par Oscar T qui à accordé une licence de navigation sans vraiment permettre la discussion; puis se rétracte en promettant que la défiscalisation serai refusée... ça patauge en plein; et la même chose se produit avec la concurrence sur les tel portables, les taxes sur la perle (qui perd cette année 60% de sa valeur^), le tourisme (qui après avoir voulu se distancer du stand français à Shanghai offert, réalise que les prix sont trop élevés et que la participation Polynésienne est compromise . Bref le pays va de plus en plus mal; et chaque décision est l'enjeu d'alliances qui se font et se défont, mettant en jeu une stabilité déjà compromise depuis le départ par des alliances politiques contre nature entre Gaston ( les deux !) et Oscar
lun. 12/oct. 09
La nuit à été tranquille et douce,
juste un léger balancement et quelques flocs dans les voiles, Bora
laissait encore un halo clair sur l'arrière; remplacé vers 02h par
le lever de lune, un croissant doré (mmmh) juste dans le sillage.
Ce
matin le ciel était bleu pale limpide, juste quelques minutes avant
le soleil, une petite bande orange s'est mise à fuser; le sommet de
nuages bien au delà de l'horizon.
J'ai du tangonner le génois au
vent et établir les voiles en ciseaux, car le vent avait tourné
pendant la nuit; et j'avais fais suivre le pilote auto pour ne pas
faire ça de nuit. On était donc un peu trop sud.
Vers 09h, le vent est repassé vers le
Sud est, je n'ai plus eu qu'à empanner la grand voile (changer de
coté) et gardé mon genois tangonné, ce qui me remet sur le bon cap
( 245) et remonte la vitesse à 6 noeuds. Les voiles portent bien, il
ne reste donc plus que le bruit de glisse qui arrive par la descente,
quelques bruits de vagues arrivant de dessous les fesses; et par
moments, le mat, la bôme ou une poulie qui grincent.
Tout cela
est incroyablement vivant, je sens que la journée sera d'anthologie,
je serais sur un nuage, s'il y en avait...
11h je suis à la table à carte et ai
commencé à reporter les notes d'hier dans le petit ordi à 100$ ,
le grand soleil charge les batteries à fond (pilote,instruments,
ordi = 4 amp) le surplus compensant la consommation de la nuit.
J'écoute au casque les trois morceaux des Beatles (remixés )
récupérés sur internet par Philippe. J'avoue que je suis bluffé,
car c'est resté sobre; juste un peu plus de relief; surtout sur les
basses, mais juste ce qu'il fallait, je crois, pour conquérir de
nouvelles oreilles grâce à un son CD. Je me demande qui est à
l'origine de l'opération, puisque les droits ont été vendus
?
Devant moi le petit cadran (multi) me permet de sélectionner
vitesse du bateau, cap, force et direction du vent, pratique d'avoir
confirmation que tout baigne dehors tout en bavardant !
32°
dedans et 64 d'humidité relative, ce qui est sec pour les tropiques.
Le baro est passé de 1008 à 1011; et je vais devoir le suivre
attentivement si je veux éviter de ma faire engluer par les calmes
liés à l'anticyclone qui se ballade entre la NZ et les Tongas.
Non,
le vent est bien là; le speedo oscille autour des 7 nœuds, et ça
s'entend à la glisse qui devient ininterrompue...
12h Je viens d'aller faire un tour sur
le pont: le bleu des mers du sud c'est pas un argument publicitaire;
360° de bleu intense,foncé par rapport au ciel, mais clair...
Tout
respire à pleins poumons; à pleines voiles.
Je viens d' installer un pareu (paréo)
au dessus de la barre, et de prendre une douche, puisée dans le seau
rempli avant de partir, encore une; puis ce sera l'eau de mer sur la
plage avant et rinçage eau douce.
J'ai retrouvé l'élément,
dès la première nuit, cette fois; il faut bien dire que, tout se
prête à la cérémonie, je vais d'ailleurs aller tâter un peu la
barre, histoire de m'inclure un peu plus dans le mouvement. Deux
Sternes sans doute à la recherche de poissons viennent d'ailleurs de
m'appeler sur le pont pour également surveiller les lignes de
pêche...
j'avais d'abord cru entendre des miaulements, ou qui sait, des appels de sirènes ?
mer. 14 oct. 09
Le vent vient de revenir SE autour de 16 nds, difficile de savoir
si c'est juste un nuage, pas très loin derrière, ou simplement le
menu du jour.
Depuis hier après midi, le soleil joue à cache
cache derrière les petits moutons d'alisés, et je dois parfois
ruser pour maintenir les panneaux solaires exposés, et à ce titre,
l'après midi est plus déliucat, puisque le soleil est passé devant
nous, et derrière les voiles...
L'éolienne que je croyais avoir réparée, refuse toujours de débiter son maudit courant. En parlant un peu de ce modèle autour de moi (airbreeze) je n'ai pas entendu que du bien, Un couple australien qui avait une version plus ancienne m' a carrément avoué qu'un de leurs amis importateur avait refusé de continuer la vente du nouveau modèle, le mien! Faut dire que si ils suivent leurs clients comme moi, il y a de quoi se fâcher; j'ai reçu un numéro d'ordre à rappeler, comme à la sécu, puis plus rien malgré deux mails !
Je devrais longer l'atoll d'Aitutaki (Cook isld) demain matin, et j'espère bien profiter de la remontée de fonds pour attraper quelques poissons?
jeu. 15 oct. 09
Midi;
écrire, ça déconcentre ! J'y pensais déjà avant hier en disant que j'étais rentré dans le bain beaucoup plus vite que lors des passages précédents; c'est sans doute pour une part normal, puisque j 'intègre CE bateau un peu plus à chaque départ, mais en même temps je me disais que d'essayer d'écrire la chose live, provoquait tout de même un sacré bond hors du trip; ou une plongée dans des sensations très différentes!
Hier, par exemple...
« la remontée de fonds pour attraper quelques poissons? »
Avant même le point d'interrogation, j'avais senti comme un trouble, comme si le pilote avait lâché le bateau, et que celui ci remontait sournoisement vers le vent, j'ai donc fait aviti pour monter sur le pont, et constater que le bleu était devenu gris, et qu'il y avait plein de moutons: le vent avait juste forci, passant de 15 nds, à 28 . Les pots de basilic renversés sous la capote ; montrant au passage que les racines s'étaient bien développées, mais un bordel pas possible là où je devais intervenir .
Balancé les pots en bas; avec coussins, puis réglé les voiles et le pilote pour amortir le plus fort du vent, ensuite prendre deux ris dans la GV, rouler le génois d'un bon paquet de tours, et reprendre la barre au pilote qui ne comprenait plus rien à la suite des évènements puisque ça tournait bien depuis au moins12h!
Putain, ça décoiffe ! Le vent est monté à 32 nds, je fais route au plus près du vent arrière; mais sans dégonfler le génois, ni risquer l'empannage ( la bome et la GV qui changent brutalement de bord)!
Impossible de savoir combien de tps ça peut durer, donc prendre
un troisième ris dans la GV (pour réduire encore) avant que ça ne
devienne périlleux car la mer devrait suivre le vent !
Et 30
nds de vent sur la longue houle de SW...
5 h plus tard quand le
vent à commencé à retomber, ça commençait à craindre
sérieusement, et ça déferlait un, peu partout . Entre temps;
cramponné au balcon AR, j'ai démêlé et rangé les trois lignes
de traine qui s'étaient joyeusement chevauchées, dès le début, et
avaient fini de faire leur petit travail d'enrouleuses ; bien serré
svp !
Vers 15h, le vent retournait à ses habituels 13/ 14 nds, et en
fin de journée, la mer, à des formes plus sensuelles...
La nuit
sera tranquille, malgré une petite couverture nuageuse, et trois
averses de crachin breton
Bien sur, ce matin, j'ai bien vue Aitutaki, mais de loin; sans doute trop pour qu'un poisson se déroute.
Tout est gris
Café brulant
tôt ce matin !
17 octobre 2009
Photo de nuages
Beaucoup de plaisirs à la barre, entre autre tellement s'insérer
dans le processus qu'il en devient transparent; bien sur , ça passe
par les mains sur la barre, mais ça se poursuit du regard sur
l'étrave qui trouve son chemin entre les vagues, sans buter;
laissant le voilier stable, et toujours un peu poussé par ce qu'il
persiste, et trouve encore, de houle portante …
L'œil parcours
en même temps les petites aiguilles des instruments qui disent que
l'on reste dans les limites acceptées de route, de direction du
vent; et les petits chiffres qui disent la même chose sous une autre
forme !
Tiens; le vent monte à 18 noeuds...
Tout cela fini
tellement bien par se fondre (sans se confondre) que l'intérieur de
la tête se retrouve étonnamment libre, et peut à sa guise partir
dans les nuages, si le cœur lui en dit …
J'arrête de nouveau de fumer; en 6j, je suis arrivé 1 cig par jour; demain, stop total !
Mais j'ai du passer un moment dans les nuages.. et j'y
retourne...
autre photo de nuages ?
Une semaine...
cette nuit le vent à abandonné la partie, quelques nœuds à peine , Pas la peine de vérifier la route parcourue ce matin. Les voiles ont claqué une partie de la nuit, et le jour n'apporte pas vraiment de solution lumineuse, si ce n'est poursuivre les tentatives de la nuit: serrer le vent en essayant de ne pas trop s'écarter de la route, et espérer que le vent se renforcera pendant le jour ? Mais à part qu'il fait très beau, rien sur les 360 ° d' horizon ne laisse supposer que ça évolue rapidement
Par contre, j'ai déjà perdu une des lignes équipée d'hameçons neufs hier soir, l'autre s' ornait d'un abominable machin, entre préhistoire et barracuda, dont l' extrême maigreur donne déjà mauvaise conscience...
Le lendemain …
Deux lignes remises en place, et en fin de matinée, je vois la daurade accrochée dès que j'arrive sur le pont... Un sacré machin qui doit faire dans les 1;30m, pour l'instant elle tire en travers, passant sous l'autre ligne (dont je verrais après qu'elle a aussi perdu son leurre, coupé net ) Comme j'ai des lignes un peu courtes (40 m) , ça manque d'élasticité, je commence donc à « prendre les choses en mains », mais il ne lui faudra pas longtemps pour avoir raison de moi: je parie qu'elle a senti lorsque j'ai pris la ligne, et après quelques tirages que j'avais du mal à retenir, malgré un tour sur le winch, je la voyais croiser le sillage, ses couleurs jaune et vertes, claquantes sur le fond de mer bleue . Le troisième saut à été le bon, autant les deux précédents, j'avais réussi à l 'empêcher de se retourner en reprenant le mou; sur le troisième; le saut était tellement haut et fort , qu'elle à réussi à se détacher, sans même un à coup, juste dans le salto !
Dans l'os, le diner!
Plats du jour !
C'est étonnant de constater à quel point ils deviennent de vrais moments à part entière, et rythment la journée comme un lever ou coucher de soleil. Pas trop question d'horaires espagnoles, comme lorsqu'on ne navigue pas. Les repas se construisent aussi par ordre de périssable; après 12 jours il ne reste de frais que les pamplemousses et trois bananes un peu marronasses. On pourrait presque dire que c'est devenu plus simple !
Cette fois ci, j'ai perdu les
carottes qui ont moisi avant même que je les regarde, un concombre,
et même un pamplemousse ! Les citrons verts qui ont du prendre un
coup de congélateur sont devenus gris et secs en moins d'une
semaine... mauvaise pioche !
Sinon la tête essaye juste de faire
plaisir à l'estomac, ce qui croise parfois par petites attentions
des uns et des autres, transformant les repas en moments
nostalgie-souvenirs: mes petits dèj en compagnie de Mu (confitures
de chataignes); ma découverte agréable: les tortellinis
ricotto-spinach (que mes copines Italiennes ont tenu à me faire
gouter absolument; le régime de bananes de philippe qui s'est
décroché lamentablement pendant le coup de vent, puis à passé le
reste de son temps par dans la cabine avant, par terre, le seul
endroit où je pouvais trier et controler, sans avoir à leur
inventer un nouvel emplacement. L'ultime recette avant le sêchage:
coupées en rondelles; trempées dans le rhum pirate de cuba et
mélangées à du couscous sucré. Quant au sechage, mon assiette
soigneusement préparée, rangée sous la capote pour son premier
soir, à fait une glissade directement en bas, sur la cuisinière,
les trois quarts de ma précieuse récolte encastrée sur la grille,
les couverts derrière, et même au fond du bateau par l'espace entre
la cuisinière et le range couverts ! L'explosion totale !
Pêche à la ligne
Jeudi 14h:
Retour de belles conditions depuis la nuit
dernière , et c'est heureux !
Hier, par contre, un peu de baston à 28 nds, vent de travers, ciel gris (mais sans pluie), et encore des lignes coupées, hameçons tordus; sans rien au bout bien sur !
Ce matin, posé de nouvelles lignes, et juste au passage du haut
fond ( 163m sur 2500, sacré montagne ): bingo !
Enfin, car vu ce
que j'ai cassé ou perdu, depuis le Canada, je me disais que j'avais
sans doute eu l'œil trop mesquin, avec mes lignes à deux balles :
du fil à 120kg, des hameçons triples; et des « poulpes »
plastique simples, blancs, sans même un œil, juste avec des points
brillants (comme les dames maquillées en boite, ou leurs filles pour
leur anniversaire). Un bout de chambre à air de vélo pour
amortisseur, même pas de pince à linge ( pour le petit clac qui
prévient !); les miennes sont trop molles, pas la qualité
« mistral »).
Bref, celui ci est un thon Albacore; je crois, longues ailes jaunes: une cocotte de stérilisation, le reste à la poele ( glacée en fin de cuisson à la moutarde ), et quelques bouts pour sêcher, histoire de...
Bon, j'ai faim, c'est prêt et je vais picorer ça à la main, et barrer de l' autre car c'est grand beau !
a suivre suis en panne de batterie et mc do ne charge pas les pc!!
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