La bulle totale ,
hier, en quittant le carénage vers 11h 30, après la remise a l'eau j'ai du enchainner vers dodd narrows, qui comme le nom le suggere est un passage hyper etroit; pas de place à la marina, ni d' eau disponibles , il faisait beau, donc cap au sud . .
Le carénage s'est passe a merveille, un endroit bien tenu, par Lyle Archibald et Carol, du chantier STONE j' ai même pu y faire une machine a laver ! Tout vise a l' efficacité , c'est range et propre, les propriétaires sont sympas, souriants et aux petits soins, Carole s'est même mise a la recherche, par téléphone du kg de peinture qui me manquait. Trois jours, et les fonds sont passes du noir a rouge, plus facile plus tard de s'y retrouver si il faut poncer; mais la vraie raison, c'est que je me suis trompe de rangée a l'achat...
Je suis au mouillage a Portland Isl, au sud de l'ile, depuis hier soir: Une petite ile inhabitée, parc naturel, pas très loin de Sidney BC. J'avais envisage de n'y passer que la nuit, mais l'endroit est si agréable et paisible, qu'arrive vers midi, heure de la pleine mer et de la renverse des courants, je n'ai plus eu le cœur de lever l'ancre... d'autant que le vent ne faisait même pas la moindre ride a portée de jumelles. Le silence est intense, l'eau miroir, l'anse doit mesurer 500m de diamètre, et quelques iles ou cailloux ferment la sortie . Bien sur, quand je dis silence, c'est tout plein de vie, j'identifie mouettes et canards parmi les oiseaux, mais il en reste pas mal que je ne connais pas, quelques seals, qui ne font que passer, et dont je reconnais le plongeon; heureusement qu'ils vivent plus loin, car je ne suis pas fan de leurs chansons. Il est 18h30, mais le soleil est encore bien 10 deg au dessus de l'horizon.
C'est mon second mouillage en deux jours, et j'ai vraiment l'impression de retrouver quelque chose que j'avais perdu , celui ci restera grave ; Portland Island
J'ai bien lézardé, mais garde jean et T shirt, même si j'ai enlevé chaussures et chaussettes , je comptais ce matin, huit mois que ceux la n'ont pas vu je soleil les plaisirs sont aussi faits de ces petites choses insignifiantes.
Je n'ai tout de même pas chômé totalement, ménage, et révision de tout ce qui merde ou que je ne maitrise pas encore trop bien; comment transférer les infos entre gps et ordi, pourquoi le machin qui fait du 110v merde régulièrement, pourquoi l'alarme du sondeur ( quand on risque de toucher ) se met elle en route des que les fonds passent 130m et qu'il ne reçoit plus d'écho... Il y en a un plein carnet , annote sur le chemin de Nanaimo
a suivre
Mardi 21- Victoria,
parti de mon petit mouillage de Portland dans les petits airs, assez tôt, sans attendre les courants portants, c'était tellement petit temps que j'ai préféré prendre un peu d'avance, et heureusement, car a mi chemin je suis tombe sur de gros bancs de brume qui jouaient a cache cache avec les iles, et l'arrière plan, dans le sud, sur mon chemin, était entièrement pris. Un petit coup de météo sur la VHF prévoyait que ça devait se lever ? J' ai roule le génois et attendu deux bonnes heures, puis , le voile paraissant bien s'évaporer doucement, j' ai remis les voiles et continue.
Le courant a commence a se réveiller, dans le dos heureusement, un peu avant la pointe sud de l' ile de Vancouver, la ou commence le strait Juan de Fuca. Environ 7 mn avant Victoria. J'ai enfin réussi a saisir le fonctionnement du gps et sa connexion a l'ordinateur, et il était temps, car le passage ( entre les iles Vancouver et Chatham ) avec le courant était assez chaud; un peu comme un toboggan, une fois parti, difficile de faire demi tour !
J' ai débarqué au sud de l'ile comme un noyau d'olive (! lol), C' était finalement bien balise mais impressionnant quand on a été absent de ce genre d'expérience pendant longtemps.
Au chapitre des expériences, les 25 nds d' ouest ( dans le nez) qui m'attendaient de l'autre cote, ont fini de clore la journée, et le rappel a l'ordre ! Comme je re-faisais connaissance avec le fameux « vent contre courant », ( le vent dans un sens, l'eau dans l'autre, la surface de l'eau se hérisse, ça lève une mer courte et hachée ), juste eu le temps de rouler le foc, pour ralentir le bateau, et de mettre en place une bastaque ( pour soulager le mat ) . 30 minutes de trous et bosses, avant de pouvoir tirer a terre et sortir de cet enfer, renvoyer un peu de génois et prendre un ris, c'était a peine suffisant, mais on était presque arrives . C'est la qu'on réalise pleinement la puissance du bateau et apprécie le tirant d'eau prononce .
L' arrivée au ponton avec les 25 nds dans le dos, pas mal non plus, mais sans problème.
J' utilise le petit dell a 100$, qui pompe a peine plus de 2 A ( au lieu des 6 du mien ! ) , et comme je tape comme un (vieux) gendarme, je ne souffre pas trop du clavier qwerty, par contre, pour les accents, c' est au correcteur ortho, et la c'est laborieux! ( surtout qu'il en loupe pas mal)
j'essaye de sortir les photos, et demain, je vox !
Lyle Archibaldet peut être encore un peu, car je suis tombé sur l'agent zodic (mais aussi les autres ) qui fait les révisions des canots de survie; si ça n'avait tenu qu'à moi, je ne sais si je ne me serais pas contenté d'une survie dynamique, avec une annexe neuve et quelques accomodations ( tente), mais étant amené à embarquer des équipiers participants aux frais, je leur dois bien ce minimum de respect...De plus, étant agent ZOD, mais pas exclusivement il me dit qu'il a actuellement plein de bateaux qui viennent le voir avant la régate locale du 23 mai, pour la révision, et qui revendent ensuite leur survie, qu'il y aurait l'opportunité d'un bon deal, sur du matériel récent et révisé à jour. C'est une solution dont j'avais entendu parler à Seattle, mais trop tot en saison pour avoir eu le contact