ben voilà, c'est fait....
mais qu'est ce que j'ai eu du mal à
décoller !
Penser à tout; et si , et si et
...
Après bien deux heures de
préparatifs, d'hésitations, (le vent va t il forcir et
me rendre le retour à quai, dans ce dédale de ruelles,
entre tous ces bateaux, impossible) , j'ai fini par démarrer
le moteur, laissé chauffer en surveillant les risées...
houu, ça monte pas un peu là ?
Bon viré les gardes, puis les
traverses, et hop, le vélo est resté, Tant pis. remonté
à bord en vitesse, marche arrière, c'est où déjà
? Ah, en haut.. et l'autre poignée (la rouge) pour accèlèrer,
pas trop, on a le temps, pas tant que ça, car le vent, petit
heureusement est de travers et m'écarte du quai sur le voisin,
un gros à moteur; heureusement il à des défenses
de mon coté.
Ouf, c'est sorti. Ne pas confondre
marche av et marche ar ! Pas évident, avec ces deux poignées
à manoeuvrer au travers des rayons de la barre (inverseur: de
haut en bas, et accélérateur, la rouge, à droite
) Pas évident ce système, on s'habituera, mais si
stress il y a... Faudra jamais paniquer, car ça doit aller
vite de faire des conneries ! Et d'oublier d'accélérer,
ou de se gourrer entre av et ar.
Bon, la sortie, quelques essais de
marche ar, ça à l'air de reculer droit, par contre il
faut vraiment « un certain temps » pour que ça
commence à reculer vraiment... essai de mise à quai, ça
va à peu près, mais il n'y a pas bien du vent, alors
c'est pas trop dur, et puis quand on fait « pour voire »
ça marche toujours mieux.
Allez, c'est parti, demi tour face au
vent , hisser la GV, facile avec le pilote auto qui garde bien le
bateau dans son cap, étarquer, pas trop, mais les winch pour
hisser sont pas balaises, et la belle capote gène un max pour
pomper dessus.
Vent de travers le long de la digue,
couper le crin-crin: le silence, dérouler le petit foc, ça
accélère, border la GV, pratique ce double palan, pas
besoin de forcer. Ah, retendre le grément sur l'arrière,
et border le petit étai sur l'avant du mat, ça se
ceintre que c'est un plaisir .
6,8 noeuds, la vague s'est creusée
le long de la coque, la mer est plate, et ... ça glisse
magnifiquement.
Long bord de près (dans le vent)
qu'est ce que ça avance, et encore, il n'y a que le petit foc
!
Le soleil se couche, tout rouge, c'est
calme, on entend quelques conversations au loin, un capot qui claque,
Le retour s'est fait sous spi, un
délice, et la rentrée à quai sans problème,
« du premier coup! Y a intérêt d'ailleurs,
car on peut pas se louper, le quai est dur, et le voisin, même
s'il n'était pas là (j'aime autant) aurait été
mis au courant rapidement;
M... je viens de louper le happy hour
d'un quart d'heure!
allez, les photo:
Ce machin asymétrique est vraiment facile à porter, mais il faudra sans doute faire gaffe au large aux coups de dégonflage/regonflage car je sais pas le grammage, mais ça sonne "papier à cigarettes" ... le noir, le plus léger!
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