« October 2007 | Main | December 2007 »
voilà, c'est extrait de l'article, mais c'est exactement ce que j'essayais maladroitement de te dire il y a peu , à propos de ce que sont devenues ces notions de droite et de gauche, au moins dans notre pays: des labels destinés à diviser
un potentiel puissant: nous tous!
Ceci dit, je trouve enfin un clip dont le montage images/ son à du souffle et de la puissance, du bon son et une belle construction (montage), la video vaut le coup d'oeil, et quelques décibels en plus!
si j'osais j'irais même jusqu'au gand écran!
Posted at 18:31 | Permalink | Comments (0)
Jin est le quatrième témoin directe chinois à confirmer les rapports
sur les prélèvements d’organes en Chine, sur des pratiquants de Falun Gong.
�Un chirurgien nommé Yu prélève des organes humains
Selon Jin,� un ami nommé Yu travaillait comme chirurgien à l’hôpital de
Sujiatun avant de partir en retraite. Après qu’un grand nombre de
pratiquants de Falun Gong y aient été emprisonnés, Yu fut rappelé à
l’hôpital, travaillant exclusivement au prélèvement d’organes de
pratiquants de Falun Gong.
Jin dit qu’il est de Sujiatun et il sait très bien ce qui s’y est
produit. La collecte d’organes avait lieu un peu au nord de l’Ecole
Moyenne No. 46 de Sujiatun
Posted at 14:58 | Permalink | Comments (0)
l'art de saisir les coïncidences heureuses (" serependity " en anglais,) mélange de hasard favorable et de sagacité)
la faiblesse de cette définition me rappelle une fois de plus que depuis mon passage quasi exclusif sur le net et l'informatique: Je n'ai plus de dictionnaire, ce qui explique aussi l'augmentation des fautes d'orthographe; donc si une bonne âme possède l'adresse internet d'un produit gratuit (lien ou logiciel), et performant: je suis preneur!
Posted at 14:11 | Permalink | Comments (0)
Posted at 11:34 | Permalink | Comments (2)
Posted at 18:35 | Permalink | Comments (0)
et par ici une autre mine de photographes qui méritent un coup d'œil, mais impossible de tout voir d'un coup! (il faut remonter à la racine de l'adresse pour avoir accès à tous)
Posted at 10:07 | Permalink | Comments (1)
encore un tour du monde: tourner autour du globe en moins de 71 jours, 14 heures, 18 minutes et
33 secondes. Pour battre le record, Francis Joyon doit revenir avant le
dimanche 3 février 2008 à 1h23´25´´
Longueur hors tout : | 29.70 m |
---|---|
Longueur flotteurs : | 24.5 m |
Largeur : | 16.5 m |
Poids : | 11 t |
Surface de voilure au près : | 350 m² |
Surface de voilure au portant : | 520 m² |
Hauteur de mât : | 32 m |
Cette puissance vient de la largeur du trimaran - plus il est large, plus il est puissant - mais un navigateur en solitaire ne peut pas exploiter cette puissance, nous avons donc opté pour un trimaran plus étroit offrant moins de puissance - mais en obtenant en contrepartie d'importants gains de poids.
La construction d'une coque plus longue a peu d'influence en termes de poids (ou de puissance), mais une coque plus longue, qui est à la fois plus étroite à la flottaison réduit la traînée (résistance à l’avancement) et permet au bateau de faire face aux mers déchaînées que l'on rencontre surtout dans les Mers du Sud.
1972 | Alain Colas sur «Manureva» |
---|---|
1987 | Philippe Monnet sur «Kriter» |
1988 | Olivier de Kersauson sur «Un autre regard» |
2004 | Francis Joyon sur «IDEC» |
2005 | Ellen MacArthur sur «Castorama» |
Posted at 03:13 | Permalink | Comments (0)
extraits de "journal de la société des océanistes" juin 1970
réflexions préliminaires à l'étude des navigations polynésiennes (region des tongas)
Le même ethnocentrisme qui nous fait décerner le titre de� découvreurs de terre. nouvelle aux navigateurs européens ayant abordé des îles peuplées depuis bien longtemps, a souvent prévalu en ce qui concerne l’observation, l’appréciation et l’interprétation des voyages inter-insulaires.
En réalité, il convient de se rendre compte que ces voyages, si simples puissent-ils paraitre,constituent des faits sociaux inséparables du contexte sociologique et par conséquent susceptibles d’une approche quasi ethnologique.� Le recours anti-scientifique au bon sens est révélateur d’un phénomène social : le décalage entre les techniques de deux sociétés et les différences idéologiques qui en résultent. ( et dieu sait si cette notion de bon sens,, ou sens marin, fait parfois cruellement défaut,et ne sera jamais remplacée par tous les gps de la création)
Dans la société européenne pré-industrielle ou industrielle, assez avancée dans la domination de la nature, de puissants moyens de construction sont mis en oeuvre, on recherche la sécurité des voyages maritimes en se retranchant de la mer qui est conçue comme un danger (du temps de Cook une bonne partie des marins ne savait pas nager) au moyen de vaisseaux aussi robustes que possible, pouvant résister à ses attaques. La littérature peuple
de monstres ses profondeurs, cette défiance persistera jusque chez les romantiques.
L’idéal en matière de traversée maritime reste que les passagers oublient qu’ils sont en mer. Ce manque de familiarité avec la mer, qui contraste avec l’attitude des Océaniens, peut être illustré par l’incident qui arriva au missionnaire Thomas West alors qu’accompagné d’un de ses confrères et de quelques Tongans, il se trouvait à bord d’une petite pirogue. L’attache du flotteur se rompit et tout le monde fut jeté à l’eau. Le premier réflexe des insulaires fut de vouloir rejoindre à la nage le rivage distant de quelques milles. Les deux missionnaires qui pourtant naviguaient presque
quotidiennement, savaient à peine nager et ils durent supplier les Tongans de ne pas les abandonner et de bien vouloir réparer le bateau, ce qu’ils firent� après. de nombreuses heures d’efforts exténuants
�Les sociétés océaniennes encore au stade de l’agriculture sont beaucoup plus soumises aux phénomènes naturels et mettent leur habileté à composer avec les forces de la nature plutôt qu’à les contrarier. Les meilleures pirogues,
même lorsque leur longueur est du même ordre que celle des navires de Cook (une centaine de pieds), sont conçues suivant des lignes fines, taillées pour la vitesse, pour profiter au maximum du vent et non pas pour résister par la
force aux vagues et à la houle. Cette conception de la construction maritime est assez différente de celle des Européens qui n’ont pas toujours été aussi clairvoyants que Cook pour comprendre que, malgré leur frêle apparence,
�les pirogues pouvaient aller loin ... they were vessels fit for distant navigation.(Cook 1777 a : 215).
.
Posted at 01:27 | Permalink | Comments (3)
j chirac ne pourra pas , lui, se réfugier derrière la nouveauté des lois; tout juste peut être du fait qu'on les fasse appliquer aujourd'hui (peut être?)
La loi est elle la même pour tous?
Le missionnaire William Ellis cita dans son ouvrage le cas d’une affaire qui se déroula en 1822 et qui illustre toutefois les difficultés que les personnages influents pouvaient avoir à se soumettre aux nouvelles lois.
Il écrivit qu’à l’automne 1822 la reine de Tahiti, la veuve de Pomare, visita Huahine.1 La suite qui l’accompagnait depuis Tahiti, ayant besoin d’une pièce de bois, la reine leur dit de couper un arbre à pain poussant dans le jardin d’un pauvre homme, sur le côté opposé à la baie, près de laquelle était située sa résidence.
Ses ordres furent exécutés et l’arbre fut emporté. Teuhe, le propriétaire de la terre sur laquelle se trouvait l’arbre, revenant le soir dans sa maison, vit les traces du passage des ravisseurs: la souche saignait encore, les branchages étaient éparpillés sur le sol et le tronc majestueux avait disparu. Mis au courant par ses voisins que c’étaient les gens de la Reine qui l’avaient coupé, il partit voir le magistrat du district et déposa une plainte contre Sa Majesté la reine. Le magistrat lui dit de revenir au tribunal public le lendemain matin au lever du soleil et de justifier sa plainte. Il envoya ensuite son serviteur vers la reine et demanda sa présence à la même heure.
Le lendemain matin, comme le soleil se levait au-dessus de l’horizon, on vit Ori le magistrat assis en plein air sous les branches d’un arbre vénérable. Devant lui sur une natte finement tressée était assise la reine entourée de sa suite; à côté d’elle se tenait debout le paysan indigène et tout autour ce que l’on pourrait appeler les officiers de police.
Se tournant vers Teuhe, le magistrat lui demanda pour quelle raison il était venu. Le pauvre homme dit que dans son jardin poussait un arbre à pain dont l’ombre était bénéfique pour les habitants de sa maison et dont les fruits nourrissaient sa famille cinq à sept mois de l’année. Hier, quelqu’un avait coupé l’arbre. On lui avait dit que c’était sur l’ordre de la reine. Il savait qu’il existait des lois et il pensait que ces lois protégeaient la propriété des pauvres gens aussi bien que celle des chefs et des rois; il désirait savoir s’il était juste, qu’à son insu et sans son consentement, l’arbre ait été coupé.
Le magistrat se tournant vers la reine lui demanda si elle avait ordonné de couper cet arbre. Elle répondit: «Oui». Il lui demanda alors si elle ne savait qu’ils avaient des lois. Elle répondit: «Oui» encore, mais qu’elle ignorait que les lois s’appliquaient à elle. Tenant en ses mains un exemplaire des lois, le magistrat demanda:
«Est-ce que dans ces lois-là il y a des exceptions concernant les chefs, les rois ou les reines ?» Elle répondit «Non» et dépêcha un serviteur dans sa maison pour qu’il lui ramène une bourse remplie de dollars qu’elle jeta devant le pauvre homme en compensation de sa perte. «Arrêtez, dit le juge, ce n’est pas encore terminé.» La reine se mit à pleurer.
«Croyez-vous qu’il ait été juste que vous coupiez cet arbre sans demander la permission au propriétaire ?» continua le magistrat.
«Ce n’était pas juste» dit la reine. Puis se tournant vers le pauvre homme, il demanda:
«Quel dédommagement demandes-tu ?»
Teuhe répondit: «Si la reine se rend compte qu’il n’était pas juste de prendre un arbre à un pauvre homme sans sa permission, je suis sûr qu’elle ne recommencera pas. Je suis satisfait»
Il ne demanda nulle autre récompense. Son désintéressement fut applaudi et l’assemblée se dispersa. Le missionnaire ajouta que la reine lui fit envoyer à titre privé un cadeau égal à la valeur de l’arbre.2
Cet exemple illustre bien le fait que cet effort de codification gardait un caractère abstrait, et que si l’homme du peuple y trouvait le moyen de faire valoir ses droits, la reine en revanche bien qu’ayant approuvé le code, ne se sentait pas concernée par celui-ci.
2 Ellis W, A la recherche de la Polynésie d’autrefois (Paris, 1972) 593-594.
PS à la décharge de la reine je dois préciser que j'ai pu lire ailleurs qu'à la grande époque de l'"évangélisation" de la polynésie , il y avait tout de même eu quelques révoltes de polynésiens justement parce qu'à la suite de la construction de nombreuses églises il arrivait que la diminution des arbres (pour construire des églises) finissaient par aboutir à un déficit de nourriture !!!
Posted at 18:24 | Permalink | Comments (0)
Recent Comments